Qu’est-ce que le coaching professionnel ? – Par Angélique MAIRE
St Thomas disait qu’il ne croyait que ce qu’il voyait, en fait, c’est peut-être l’inverse qui se produit : on ne voit que ce que l’on croit ! Le rôle du coach est de laisser se révéler à la personne accompagnée ce qu’elle ne voit pas, ce en quoi elle ne croit pas. C’est ce pouvoir fort qui va permettre aux talents d’apparaître, aux zones d’ombre de s’éclairer et finalement à la puissance de s’incarner.
A l’origine, un constat :
« Ca ne marche pas comme je voudrais ! »
Le futur coaché, souvent, fait le constat d’une insatisfaction, d’une limite ou d’un regret. Il sait déjà qu’il veut changer quelque chose dans sa vie professionnelle et/ou personnelle. Il se sent malhabile. Il n’atteint pas les objectifs qu’il se fixe.
Il a généralement déjà essayé « tout ou presque » sans y parvenir… Il s’est déjà posé beaucoup de questions mais il bute contre l’insaisissable pour lui. Parfois, il est déjà allé en formation pour prendre des outils prometteurs. Il en a trouvé certainement… Mais l’insatisfaction demeure. Les conflits persistent. Les relations se tendent.
Il a l’impression de subir ou de tourner en rond.
Premier acte volontaire :
La demande de coaching
C’est là le moment pour lui d’agir :
- Lorsque le futur coaché est conscient qu’il désire changer quelque chose mais qu’il ne sait pas exactement quoi.
- Lorsqu’il a tenté d’apprendre tout ce que les autres pouvaient lui apporter, qu’il a écouté tous les conseils de ses proches.
Il comprend alors qu’il doit faire bouger les lignes de l’intérieur.
Alors, et alors seulement, il peut poser le premier acte essentiel du coaching : faire la démarche volontaire de demander un coaching.
Il décide qu’il ose prendre le risque d’abandonner une pratique qui ne lui convient pas sans savoir encore ce qui la remplacera. Et encore moins quels en seront les effets !
C’est ce premier saut dans le vide qui déclenche le démarrage du coaching.
Responsables RH ou Formation, Directeurs, Managers, c’est ce premier acte que vous devez interroger avant d’initier un coaching professionnel pour l’un de vos collaborateurs.
Sinon, le risque est grand de mener une énième action assez inefficace : le besoin de changement, même évident vu de l’extérieur, ne se décrète pas !
Seule la personne concernée peut le mettre en mouvement. Et comme l’abandon des automatismes est extrêmement difficile, souvent douloureux, parfois impossible… le rythme et le moment ne peuvent pas être imposés.
L’acte de demande est donc essentiel, qu’il soit formulé ou non. Car certaines personnes ne savent quoi énoncer de leurs difficultés.
Percevoir la demande de coaching, quelle qu’en soit sa forme – du constat d’échec un peu vague à la demande précise – donne à la personne l’espace de prendre conscience de son besoin de changement interne.
Ce premier acte posé, le coaching démarre. Le processus commence, avant toute intervention du coach. Cela ne garantit pas pour autant le déroulement ni la finalité du coaching. Personne ne sait encore, ni le coaché, ni le coach qui sera choisi, ni l’entreprise, ce que sera le coaching… Mais le chemin peut commencer.
Le
changement
nait
de
l’intérieur
Choisir
le
« bon »
coach
- La personne consciente de son besoin de changement,
- La demande entendue et accueillie par le représentant de l’entreprise,
- Le processus déjà commencé,
vient le moment de la rencontre avec le coach.
Choisir le « bon » coach pour la personne, pour l’entreprise, c’est sentir que la personne va être complètement vue, entendue, accueillie, reconnue, par ce coach.
C’est avoir l’intuition que le coach sait voir au-delà des actes et des mots, l’essence même du coaché. Derrière l’agressivité, les maladresses, les réticences, les doutes, les peurs, les désirs… être capable de voir l’humanité de la personne dans la complexité de son individualité.
La puissance, la perspicacité de ce regard porté sur la personne va l’aider à se révéler à elle-même.
Le
contrat
de
coaching
Si vous décidez alors que je suis le « bon » coach pour cette personne, je poserais le cadre du contrat de coaching par écrit : objectif, durée, montant, moyens à mettre en œuvre. Ces engagements tripartites – coaché, coach, entreprise –traduisent l’intention de chacun, les motivations engagées et les enjeux qui se jouent. Généralement, l’entretien de cadrage du coaching se fait entre les 3 parties concernées. La restitution de fin de coaching se décide à ce moment-là.
Le déroulement
du coaching
et
sa durée
Le chemin du coaché, ainsi balisé, se fera en allant. Le coaché comprendra mieux ses comportements à chaque séance, par petits pas et parfois par grands sauts. Il pourra connaître quelques révélations essentielles mais il mettra surtout en oeuvre beaucoup de bon sens.
A force d’interroger ses comportements, il pourra enfin développer sa puissance personnelle. Arrivera alors le soulagement de devenir plus délibérément lui-même.
Plus conscient et confiant, le coaché développe chaque jour sa capacité :
- à faire des choix,
- à entrer en relation sincère avec les autres,
- à agir en cohérence, totalement engagé.
La durée du coaching varie selon l’objectif à travailler et est déterminée dans le contrat de coaching.
L’éthique qui me guide est d’amener la personne a être plus consciente d’elle-même et de ses ressources.
Elle peut ensuite développer flexibilité et aisance dans ses comportements. Le coaching est ce chemin.
Donc, je m’engage à utiliser tous les outils que je maîtrise pour garantir que le coaché prend la responsabilité de ses décisions et de ses actes. Evidemment, j’ai la responsabilité de lui en faire vérifier le réalisme et projeter les enjeux et conséquences.
Au cas où ce travail de conscience s’avérait entravé :
- par inadéquation de mes outils ou
- à cause du lien entre le coaché et moi,
je me réserverais la possibilité de mettre fin au coaching et d’adresser le coaché à un confrère.
Le contenu des séances est strictement confidentiel. La restitution avec le représentant de l’Entreprise porte sur le processus du coaching uniquement : moyens utilisés, résultats professionnels factuels atteints ou en cours.
Le
cadre
déontologique
Mes outils pour le coaching professionnel
Les outils de la PNL sont indispensables dans ma pratique de coaching car :
- Ils rassemblent des techniques de communication pertinentes pour comprendre, s’adapter à son interlocuteur et se faire entendre de lui.
- Ils composent une trousse variée d’outils puissants et adaptables pour instaurer des changements rapides dans les comportements.
Le Dialogue Intérieur ou Voice Dialogue
J’utilise les outils du Dialogue Intérieur dans les séances de coaching individuel. Ils favorisent l’accueil sans jugement des différents aspects de soi. Ainsi, le coaché, plus conscient, peut développer sa puissance personnelle et réaliser ses objectifs.
Le Diagnostic des traits de la personnalité
J’utilise les auto-diagnostics comme une base de questionnement : la personne peut ainsi déterminer ses points forts et les axes qu’elle désire développer.
Référencée Consultant Expert Qualité de Vie au Travail
Formations et Ateliers sur-mesure
- Maître Praticien en PNL
- Praticienne en Dialogue Intérieur
- Habilitée à l’analyse des Tests Performanse